Six questions à... Alice Baudrelle

8/09/2019 01:38:00 PM

Nous avons été à la rencontre des propriétaires de chevaux de courses afin de découvrir ce qui les anime, leur passion pour les chevaux de courses et partager leur expérience. Nous avons rencontré Alice Baudrelle, journaliste à Jour de Galop et propriétaire de chevaux de courses. 


Si tu devais résumer ton expérience de propriétaire… 

Il y a eu des hauts et des bas, car les chevaux sont des êtres vivants qui ne font pas toujours ce que nous attendons d’eux, mais j’en garde de bons souvenirs. C’est une expérience formidable, qui procure des émotions très fortes. Il faut la vivre pour comprendre! 


Pourquoi es-tu devenue propriétaire et sous quelle forme?

J’ai toujours été passionnée par la préparation quotidienne des chevaux, et j’ai décidé de passer ma licence de permis d’entraîner en 2015. Lorsqu’on se présente à cet examen, on est obligés d’entraîner des chevaux qui nous appartiennent. J’ai obtenu ma casaque en même temps que ma licence. Un permis d’entraîner ne peut pas avoir d’associés sur ses chevaux, les miens m’appartenaient donc en pleine propriété. 


Ta plus belle expérience, ton plus beau souvenir ? 

J’ai failli gagner avec mon premier partant, Four Sox. C’était le 14 juillet 2015, le jour du Grand Prix de Paris, à Longchamp. C’était une fierté de courir dans le temple du plat, lors d’une réunion prestigieuse, et j’avais d’autant plus de pression que nous avions une bonne chance. Mon cheval est venu en pleine piste comme pour gagner, mais il s’est fait coiffer aux abords du poteau par un autre qui a terminé en trombe de l’arrière-garde. Sur le coup, j’étais un peu déçue, mais après, j’ai réalisé que c’était magnifique d’être deuxième ! 


Quels conseils donnerais-tu à un nouveau propriétaire ? 

Je lui dirais que c’est plus facile de prendre un cheval avec des amis. Cela permet de diviser les frais, et de partager une belle aventure à plusieurs. S’il n’a pas envie de trop s’engager, par peur de perdre beaucoup d’argent, la location d’un cheval de course est une bonne solution. Il ne sera pas obligé de l’acheter : il payera simplement les frais de pension, aura le plaisir de voir le cheval courir sous ses couleurs. Si le cheval ne l’intéresse plus, quelle qu’en soit la raison, il pourra le rendre au bailleur. C’est une solution peu onéreuse. 

Et si c’était à refaire ? 

Je le referais sans hésiter ! C’est d’ailleurs dans mes projets, j’attends juste de trouver la bonne occasion. Je n’ai pas eu de partant depuis un an, et cela me manque beaucoup. 


Être propriétaire en un mot ? 

Vibrant !

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