Infographie : être propriétaire de chevaux de course
Dans le monde des courses hippiques, quelques idées reçues sont bien ancrées. A commencer par "il faut être riche pour être propriétaire d'une cheval de course". Il n'est pas rare d'entendre dire que ce milieu est inaccessible. Ce n'est pas totalement faux car acquérir et assurer l'entretien et l'entrainement d'un cheval de course en pleine propriété représente un budget conséquent. Néanmoins, il existes plusieurs niveaux pour vivre cette expérience: location, association ou encore écurie de groupe.
Le prix d'achat du cheval est très aléatoire. En règle générale, plus vous mettez le prix et plus vous avez de chances d'avoir de bonnes origines, et donc un cheval performant. Ainsi, sur le ring des ventes, des chevaux s'adjugent à 20 000 comme à 250 000€. Mais il existe aussi des chevaux achetés entre 3 000 et 15 000€ qui réalisent de belles carrières et sont réguliers dans leurs performances, sans pour autant viser les courses de groupe.
En France, la pension mensuelle moyenne d'un galopeur est de 1 641€. C'est ce qu'il faut payer à l'entraineur à la fin de chaque mois, que le cheval ait gagné des courses ou non. Cela comprend l'entraînement, la location d'un box, les frais de vétérinaires, d'ostéopathe, de maréchalerie, d'engagement dans les courses et de transport. Il est rare en revanche que les propriétaires paient cette somme sur 12 mois, les chevaux étant souvent envoyés passer du temps au pré - tant pour le physique que pour le moral - entre deux meeting.
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